• Traduction, trahison, pendaison!

    by  • 22 January 2011 • Non classé

    J’avais juré de pas me laisser reprendre. Mais je continue d’acheter certaines séries de comic-books en cours en français et il m’arrive même de craquer, par flemme d’aller chercher sur Amazon un bouquin qui est là, sous mes yeux, et de prendre une traduction. C’est ainsi que j’ai acheté le Green Hornet de Kevin Smith. Au-delà de la compétence ou non des traducteurs, ils devraient tout de même faire preuve d’un minimum de bon sens, du genre comprendre ce qu’ils lisent en anglais avant d’essayer de le traduire et pas simplement poser une phrase traduisant mot à mot l’anglais dans la bulle. Il y a des moments où ce n’est clairement pas le cas. Au final le lecteur français se retrouve avec des planches entières qui ne veulent rien dire. Dans les deux ou trois derniers albums traduits que j’ai lu (tiens, même les Dallas Barr comprennent des anglicismes assez indignes), j’ai toujours trouvé au moins une page incompréhensible, ou de l’anglais transparent, ou une confusion, bref, des défauts qui me poussent de plus en plus à acheter tout en anglais. Soutenez les traductions, disent les forumers dans l’espoir de pouvoir lire tel ou tel titre. Je me demande si ça vaut vraiment le coup de les lire dans ces conditions…
    Qu’il est loin le temps où Manchette traduisait Watchmen.

    Deux jours à Paris, dans la plus pure tradition du j’ai-tellement-de-gens-à-voir-que-ça-va-être-hyper-intense-et-que-c’est-super-mais-je-mets-deux-jours-à-m’en-remettre…
    J’ai donc rencontrés deux vrais éditeurs pour le boulot (dont une qui lit les âneries de ce blog et qui persiste à vouloir me publier malgré tout, courage ou inconscience probablement (ceci une éditrice qui mentionne Macadam à deux voies, comme ça, entre la poire et le dessert, j’en veux d’autres)). Et d’autres éditeurs, la famille Photoshop, mais pour la déconne. Revu des vieux potes évidemment (dont une que je n’avais pas vu depuis pas mal d’années, mais avec laquelle la conversation à repris comme si on s’était parlé la veille), des nouveaux et même regarder un docu sur Moebius à la fondation Cartier à côté d’un Dominique Pinon endormi  (heureusement qu’il ne ronflait pas). Et puis j’ai papoté avec mon “consultant”, qui, en plus de m’apprendre dix choses à la minute m’a l’air d’un gars sympa, mais je ne peux pas détailler trop sous peine de gâcher des surprises…

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