• by  • 20 June 2011 • Non classé

    Comme à chaque fois, l’expo du CAPC m’a fait penser à une vaste escroquerie. N’allez pas croire pour autant que je suis allergique à l’art contemporain dans son ensemble. Mais entre le Guggenheim de Bilbao et l’ancien entrepôt à pinard, il n’y a pas photo. L’expo Dystopia aurait pu être une belle idée, mais comme souvent, elle a été exécutée avec prétention et sans véritable souci d’ouverture. Que voulez-vous, l’art contemporain, c’est pas pour nous les prolos, les sans-grades, les basiques. Ca demande un certain état d’esprit, une connaissance des concepts et du marché… C’est pas de l’émotion, c’est de la recherche, de l’idée, un moyen de faire réagir.
    Ouais, en gros, c’est souvent de la branlette.
    Lee Ranaldo a donc lui aussi participé à l’escroquerie en jouant du lieu avec sa guitare. La journaliste de Sud-ouest est assez tolérante. Et pourtant, le gars est celui qui compose et chante mes morceaux préférés de SY. Mais voilà, je ne suis pas du tout le public pour ce genre de performances.
    Je vais retourner écouter Sister en attendant les vrais concerts: Pains of being pure at heart mercredi et Kyuss lives! vendredi.
    Il y a des chances pour que samedi, je sois sourd…

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