• by  • 9 September 2011 • Non classé

    Les Trois jours du Condor est loin d’être un chef d’oeuvre. Pas de vraie scène marquante, un scénar correct, mais sans scène hyper forte et une histoire de fesse assez ridicule où la Dunaway est une pauvre petite nana qui meurt d’envie de se faire malmener par le beau gosse des temps anciens, le Brad Pitt de nos mères, Robert Redford. Dans le genre thriller paranoïaque, on préférera Marathon Man ou Les Hommes du président (la présence de Dustin Hoffman semble être un atout).
    Mais le personnage de Condor m’a paru ultra intéressant. D’abord parce la première chose qui est écrite dans son dossier, c’est qu’il aime les bédés (il cite d’ailleurs Dick Tracy au tout début du film) et car son boulot consiste à lire les fictions publiées sur la planète et essayer d’y déceler des idées ou de trouver s’il n’y a pas eu de fuites de plans de la CIA. Une idée brillante. Je ne sais pas si un tel poste existe dans les agences de renseignement, j’en doute.
    Et ensuite, Condor est un véritable hacker. Il travaille sur un ordinateur dans son quotidien (on est en 1976), mais c’est surtout un expert en réseau téléphonique. La scène de piratage téléphonique au Hollyday Inn est d’ailleurs à mes yeux magistrale. On y voit un bon vieux hacking que l’on qualifierait désormais d'”à l’ancienne”, mais qui pour l’époque était osé. Robert Redford dans le rôle d’un hacker. Qui l’eut crut ?
    D’ailleurs Kevin Mitnick; le légendaire hacker se faisait appeler “Condor”, ce qui j’ignorais il y a encore deux secondes avant de taper “Condor + hacker” sur google (ou que j’avais dû lire, mais pas retenir).

    Tout ça pour dire que cette culture me fascine à tel point que j’ai écrit un bouquin dont le héros est un hacker. Le titre est encore à définir, mais une chose est sûre, il ne s’appellera pas Galaxy 5000. J’ai proposé Cannonball. On verra.
    Sortie juin 2012, si tout va bien.

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