• by  • 1 January 2012 • Non classé

    Sur la route, le rouleau original est un bon livre et en le lisant, je revois mon opinion sur Kerouac. Je n’avais jusqu’alors lu que les trois quarts de la trad de 1960, il y a un bail. 1994, si j’en crois le ticket de caisse de la Fnac retrouvé dans le folio pour comparer les deux versions et qui me servait de marque-pages. Le 19/09/94, pour être précis. Ce jour-là, j’avais aussi acheté le dernier album de Sugar, File Under Easy Listening (pas le meilleur, mais un sacré disque tout de même, enfin, une sacré cassette, puisque je l’avais pris en cassette. J’aimais déjà écouter du rock à fond dans la voiture) et Saints, un EP des Breeders.

    Bref, en plus de la nouvelle trad, férocement meilleure, le para-texte du rouleau original est formidable. En tout cas pour tous les obsédés de versions, de manuscrits et de création littéraire en train de se faire, auxquels j’appartiens.
    J’ai changé d’opinion, donc, sur le roman que je trouve enlevé, complètement bepop en effet, là où la trad précédente faisait plutôt penser à Aimable et son ensemble. Ca remue limite presque trop pour moi qui préfère sans doute la dèche d’Henry Miller, son hédonisme gastronomique simple et casanier à l’errance perpétuelle et aux zigs-zags flamboyants et fatigants de Jean-Louis. Car, oui, Kerouac s’appelait Jean-Louis, ai-je appris. La preuve:

    Aujourd’hui, pour démarrer l’année, c’était lego et crêpes. Un programme somme toute sympathique. Ha, et j’ai commandé The Polymath, le docu sur Samuel Delany.

    Je crois que j’aurais dû garder plus de tickets de caisse…

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