• by  • 15 February 2012 • Non classé

    Ceux qui me connaissent, me lisent, m’envisagent, me dévisagent, savent que l’adolescence est un de mes sujets. Sans que je puisse bien m’expliquer pourquoi, et sans “véritable” nostalgie d’une période à la fois fantastique et merdique, j’y reviens sans cesse. Et j’aime qu’on m’en parle, j’aime me perdre dans les récits qu’en font les autres. J’aime John Hugues, j’aime Supergrave, j’ai fini par aimer Salinger et je vénère Henry Miller (un ado de quarante ans).
    Mais je n’aime pas Skins. Trop cynique, trop “adulte”, je trouve que ça passe à côté de pas mal de choses pour ne privilégier que ce qui impressionnera à l’écran.
    Et même si l’adolescence de tout un chacun se situe sans doute quelque part entre les problèmes existentiels et la débauche de Skins et les délires des Inbetweeners, je préfère mille fois regarder cette série, à la fois crétine et réaliste à laquelle manque sans doute juste un point de vue féminin fort (mais dont ce n’est sans doute pas le propos).

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