• by  • 2 June 2012 • Non classé

    L’histoire de Nick Garrie et de son premier disque The Nightmare of JB Stanislas est longue et complexe. Je vous la raconterais sans doute une autre fois, lorsque je serais sorti de la moiteur de cet appartement barcelonais (et que Rob Dickinson aura arrêter de hurler qu’il se confesse). Sachez juste qu’enregistré en 1969, l’album n’est jamais sorti avant une reissuesur un label espagnol en 2010. Et hier, pour la première fois, Nick Garrie jouait le disque tel qu’il l’avait enregistré, avec un groupe et cinq cordes. Le résultat ne fut pas exempt de quelques erreurs, mais aussi très beau, très émouvant, le chanteur ne cachant pas son plaisir. La standing ovation finale a été plus que méritée.
    Je m’attendais à le voir arriver avec sa guitare et à jouer les morceaux comme il le fait habituellement, seul, la surprise n’en a été que meilleure.
    Les Chameleons ont balancé leur son vaporeux en plein dans la gueule d’un public au moins aussi vieux que moi. This music was made in Manchester, England. Et ça se sentait.
    I break horses fait du shoegaze avec des claviers distordus, ce qui pour un puriste tatillon et casse-couille comme moi, est un peu facile. C’est très bien, même s’il manque d’un petit quelque chose. Il ne se passe quasiment rien sur scène, un reproche un peu constant que je ferais à ce type de groupes.
    Lorsque Cure est arrivé sur scène, on s’attendait à un défilé de tubes et de chansons taillées pour les festivals. Ce à quoi nous avons eu droit. Mais pas que… Après un Bananfishbone en milieu de concert, Robert et les vioques se sont lancés dans des rappels un peu improbables pour ce type d’endroit. Mais comme le public (de connaisseurs, apparemment), semblait en redemander, pourquoi se priver ? Fight, Dressing up, Push, The Kiss, The Blood etc…
    En gros, vraiment super pour un vieux fan comme moi.
    Au bout de trois heures, ceci dit, mollets en bois. Dodo. Pas vu M83.
    Litres de bière ingurgités : 2,5.

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