• by  • 30 November 2012 • Non classé

    Beaucoup de concerts cette année. Beaucoup de bons concerts. Vous avez tous suivis, j’en suis sûr, le récit trépidant de mon épopée à Barcelone. Oui, oui, j’en suis sûr.
    Comme ça, parmi mes souvenirs de l’année me reviennent le Click click du Wedding Present joué en rappel, les cordes qui accompagnaient Dominique A. à Barcelone, la timidité du chanteur de Beirut, l’émotion de Nick Garrie qui jouait pour la première fois son album mythique (pour le coup le terme n’est pas galvaudé), les trois heures de show de Cure, la furie sonore de Bob Mould à Amsterdam et j’en oublie un paquet (je passe sur les trucs merdiques: la déception des Buzzcocks, par exemple).
    Hier soir, c’était probablement mon dernier concert de l’année. Deux groupes de pop français.
    Les deux premiers morceaux de Concrete Knives m’ont fait très peur. Je me suis dit que j’allais détester tous le set. Puis dès le troisième, ça s’est amélioré et le public s’est réchauffé (les bordelais roulent au diesel).
    Mais le vrai bon moment d’hier soir a été la prestation des Bewitched Hands: pop à refrain, paroles un peu naze (mais on s’en cogne), énergie et compos ultra-bonnes. Un groupe qui ressemble à des Arcade Fire qui auraient écouter les Beach Boys ou Big Star au lieu de Goran Bregovic. Un de ces concerts qu’on passe en se dandinant, le sourire aux lèvres.

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