Corrections…

L’accueil critique d’Infiltrés, mon thriller jeunesse a été super. Visiblement, celui du public aussi puisque mon éditeur et mon directeur de collection m’ont demandé d’en écrire un autre. En me laissant le choix. Partir sur une thématique et des personnages différents ou reprendre les aventures d’Adam Verne, le hacker en fauteuil roulant.
J’ai choisi de replonger dans l’univers d’Infiltrés assez naturellement. J’avais, il me semble, toujours eu, dans un coin de ma tête, l’idée que je reviendrai à ces personnages et à ce monde des hackers. J’ai écrit ce deuxième roman avec un grand plaisir – j’ai failli ajouter avec plus de facilité, mais non, malgré ce que dit Paulo, ce n’est jamais facile.
Je suis en plein dans les corrections de ce livre qui reprend la formule du premier, mais traite, au fond, de la confrontation d’un ado à la mort sans, évidemment, renier la formule et ce qui m’a éclaté dans le premier. Cette fois, je mêle A cause d’un assassinat aux jeux vidéos de foot et à la trilogie Illuminatus! de Robert Shea et Robert Anton Wilson.

Un autre qui n’en fait pas, mais en donne, des corrections, c’est Jack Reacher, le héros des romans de Lee Child dont j’ai maté l’adaptation ciné hier. Je n’en attendais rien et j’ai été plutôt agréablement surpris. Le nabot Cruise ressemble autant à Reacher que moi à Hulk Hogan, mais l’intrigue et les scènes d’action ultra-nerveuses compensent bien.
Et pour ceux qui ne connaissent pas Jack Reacher, je vous renvoie à cet article de Stephen King sur la “manfiction”.