• Miéville m’emmerde

    by  • 20 February 2014 • Non classé • 1 Comment

    Dans un chambre d’hôte d’Angers. Epuisé. Pas l’habitude de parler toute la journée. Même lors des enregistrements de l’émission de tv, c’est moins crevant. Je ne parle pas sans arrêt, seul, pendant trois heures. Et la journée n’est pas finie.

    Hier dans le train, lu le dernier New Yorker. Outre des articles sur une série TV turque et l’excellent vulgarisateur Neil DeGrasse Tyson, un papier à rallonge sur Amazon m’a beaucoup plu. Bien plus éclairant que les raccourcis lus ici ou là, on y suit le parcours de la boite et on y apprend pourquoi Bezos a choisi les livres comme premier produit pour ce qu’il destinait, dès le départ, à devenir un magasin vendant de tout. Car au final, et l’article en démonte bien les mécanismes, il s’agit de créer une sorte de méga supermarché vendant tout et n’importe quoi, une sorte d’OCP du web (z’avez vu la référence en phase avec l’actualité remako-cinéphilique ?).
    On en reste à un bilan plutôt négatif vis à vis de l’édition (mais l’édition américaine en prend aussi pour son grade), mais au moins, on comprend bien pourquoi. Un must-read pour tous ceux qui se lamentent sur ce grand satan d’Amazon.

    Lu aussi la moitié du premier volume de Perdido Street Station.
    Malgré le chouette décor, les idées assez folles et originales et l’envie de connaitre la suite, j’avoue me faire assez copieusement chier. Miéville décrit trop, s’attarde sur des détails sans importance, sans doute pour créer une ambiance, mais merde, 30 pages là où 3 auraient suffi, c’est un peu trop. L’intrigue n’a toujours pas démarrée à proprement parler et si je reste assez fasciné par le monde déployé, je ne sais pas si j’irais au bout.
    Et je comprends aussi mon attirance actuelle pour les romans de SF des 60’s et 70’s. Pleins d’idées eux aussi, ramassés, assez fous (pour les meilleurs) et n’allant pas se perdre dans des méandres inutiles.
    Oui, je sais que le marché réclame des gros bouquins. Mais on peut être gros, sans être plein de vide…

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