• Hannibal the dreadful

    by  • 18 July 2014 • Non classé • 0 Comments

    Je suis très en retard sur le visionnage d’Hannibal, la série de NBC. J’approche lentement de la fin de la saison 2 et, je reste sidéré par son caractère osé, quasi-expérimental. Les commentaires que j’ai lus jusqu’ici s’attardent sur les dialogues, sur la violence, mais peu notent le côté inédit (pour la télévision de réseau) de la mise en scène. Outre les visions cauchemardesques, certaines scènes comportent une narration cul par-dessus tête avec des jump cuts étranges et des changements de points de vue ou de personnages très déstabilisants. Le succès de la série ne cesse de m’étonner. L’attrait pour les serial killers reste fort pour le public, apparemment, mais qu’une série aussi radicale dans son traitement fonctionne autant sur une chaîne très grand public est pour le moins sidérant.

    Penny Dreadful est une co-prod américano-anglaise, une sorte de sous-Ligue des Gentlemen extraordinaires. Frankenstein, Dorian Gray et Mina Murray chassent les monstres (enfin, pour l’instant, ils ne font pas grand-chose, mais on espère que ça va venir) dans l’Angleterre victorienne. Malgré quelques scènes fortes (je n’ai vu que deux épisodes), la sauce ne prend pas vraiment, à mes yeux. Les enjeux sont noyés sous de pseudos révélations d’identités de personnages et on a du mal à dégager un fil conducteur. C’est joli, bien interprété, mais ça manque d’un peu de folie.

    Ah, et sinon, j’aime beaucoup ce hip-hop chilien.

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