• L’homme qui valait trois milliards.

    by  • 11 August 2015 • Non classé • 0 Comments

    Comme souvent au mois d’août, le travail est assez intensif. Beaucoup de traductions de bd avant d’achever la suite de La Terre bleue de nos souvenirs. Je n’ai encore pas le droit de dire ce qui m’occupe, mais il s’agit d’un de mes scénaristes préférés, sur une de ses séries les plus ambitieuses.
    J’ai réussi à achever une nouvelle pour une grosse antho (indice, elle sort fin octobre) et j’en suis assez content. Enfin, j’en étais assez content jusqu’à ce que je lise, hier soir, La Ménagerie de Papier de Ken Liu. Un texte de quelques pages, aussi fort qu’émouvant et qui est la première nouvelle a avoir raflé les Prix Hugo, Nebula et le Word Fantasy Award. J’étais à deux doigts de pleurer, en refermant le bouquin. Je n’ose en dire plus. Lisez ce texte.
    J’ai aussi publié récemment un autre texte court qui semble, d’après ce que j’en lis ici ou là, être bien reçu.

    Et j’ai lu.
    Cyborg de Martin Caidin, pour un “Homme aux trois greniers” pour Distorsion Shock!
    Le Jésus de Nazareth de Paul Verhoeven, parce que le sujet m’intéresse et que je me demandais quelle vision le hollandais violent pouvait bien offrir. C’est très bien, très documenté, et à la fois très axé sur la narration et l’idée de mettre en image une biographie de Jésus.
    Nous allons tous très bien, merci de Daryl Gregory, qui met en scène un groupe de thérapie de survivants de traumatismes et dont il expliquait le principe à la fin de cette interview. C’est sans doute moins fort que Stony Mayhall, mais les idées d’horreur sous-jacentes sont superbes. Il me tarde de lire son roman YA, Harrison Squared, qui met en scène un des personnages de cette novella, mais plus jeune.
    Je n’ai pas achevé Seveneves, de Neal Stephenson. Il faudrait sans doute que je réessaye. Je suis bloqué dans le dernier tiers de ce gros pavé. Après une apocalypse et une survie de l’humanité dans une station spatiale enthousiasmante, je suis resté en rade après la grosse ellipse qui nous plonge dans un avenir très lointain.


    Jo Walton lit.

    What makes this book so great, de Jo Walton, est un recueil de ses chroniques sur tor.com. La romancière est une grosse lectrice (grosse ? Enorme, oui, au moins un livre par jour, et souvent deux ou trois) et elle adore relire. Assemblées bout à bout, ces petits articles qui sont davantage de l’ordre du ressenti de lecture que de la vraie critique ressemblent à un Morwenna dont on aurait ôté les passages sur les fées (ce dont je me serais tout à fait contenté, à vrai dire). Aucune analyse, mais simplement des avis sur ce qui fait du livre en question une réussite ou un échec aux yeux de Walton. Le plus intéressant là-dedans est sans doute la boulimie de l’auteure et la façon dont elle lit sans aucune discrimination. Elle tresse des louanges au Nova de Delany (deux articles au cas où l’on n’aurait pas compris) et je ne peux qu’être d’accord avec elle, mais s’attarde aussi sur des séries à rallonge qui me semblent d’un intérêt moindre (Steven Brust ou Bujold, pour n’en citer que deux). Mais cette boulimie littéraire est aussi ce qui rend le livre attachant et l’enthousiasme de Walton sur certains textes confidentiels est contagieux (c’est elle qui m’a fait découvrir Jack Womack et rien que pour ça…).
    Je doute que ce recueil d’essais soit traduit un jour. Je serais vous, je sortirais mon Harraps.

    Lu aussi les deux premiers tomes de Metropolis, une bd de Serge Lehman et De Caneva. C’est assez formidable, jusqu’ici.

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