• Ugo et Hugo

    by  • 17 August 2015 • Non classé • 1 Comment

    Week-end formidable en compagnie d’Ugo Bellagamba et de sa famille. Au menu: barbecue, cigare, cognac et discussions passionnantes sur la SF et ceux qui la font.

    Et puisqu’on parle d’Ugo, j’ai tenté de lire le prix Hugo du meilleur roman 1991, Miles Vorgosikan de Lois McMaster Bujold. Je n’en ai jamais entendu beaucoup de bien, mais Jo Walton, qui vénère Nova et Journal de Nuit, m’a convaincu, dans What makes this book so great, de tenter néanmoins le coup.
    Je cède à la moitié du roman. Récit militaire sur un noble à qui il arrive des aventures aussi passionnantes qu’un après-midi de pêche à la ligne dans le Sahara, je cherche encore, en vain, la moindre idée de SF du bouquin. L’intrigue pourrait se dérouler en 1792 et l’on pourrait remplacer les vaisseaux spatiaux par des navires de l’époque et les planètes par des ports, sans devoir modifier le moins du monde le récit. La SF, ici, n’est qu’un vague décor, sans grand intérêt. La SF n’en est pas.
    Ce qui pourrait n’être qu’un léger défaut pour un roman publié sous l’étiquette SF devient rédhibitoire lorsque le reste du roman n’a guère d’intérêt.
    Pendant ce temps, Ursula Le Guin, gagnait le prix Nebula avec Tehanu qui, même s’il n’est pas le plus grand Le Guin, est forcément mieux que… ça.


    Huum, la couverture correspond bien à l’intérieur… (celle de la version français, de Caza, est tout de même meilleure).

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