No Aloha

Je ne vais pas revenir le rock 90’s. Vous me connaissez. Certains d’entre vous ont sans doute lu Allison. Vous savez à quel point la période m’a marqué et avez une petite idée de quelques albums de ma discothèque idéale. J’ai même déjà raconté ici ma rencontre avec les Pixies (moins Kim Deal) à Toulouse. Ce qui me fait penser qu’il faut vraiment, un jour, que je prenne le temps d’écrire comment j’ai croisé, par hasard, J. Mascis.
Bref.
Tous les ans, à peu près à la même époque, de bons groupes passent pas loin de chez moi et s’arrêtent entre deux festivals (ils sont souvent invités à Primavera). L’année dernière, c’était Teenage Fanclub et c’était formidable.
Cette année, il m’a fallu aller à Cognac pour revoir (après un concert en 1993 et en 2008) les Breeders.
Le nouvel album est super, le groupe s’améliore d’années en années en live et je suis parti à Muzard’s city avec trois excellents copains.

Autant dire que la soirée a été formidable. Petite salle en bord de Charente. Cadre champêtre et moquette au sol. Posté sans soucis au deuxième rang, avec vue sur les tongs de Josephine Wiggs, idéal pour profiter de la set-list aux petits oignons concoctée par mesdames.

J’ai même fait une belle rencontre en allant au bar.

Je dois avouer que chaque fois que je regarde cette photo, j’ai du mal à y croire (j’en ai une autre, mais je la garde pour moi). Merci à Pierre, mon Jimmy Olsen en mieux.

Inutile de faire semblant qu’il s’agit de nostalgie, de parler du passé et de l’amour que je porte à ce groupe depuis les tout débuts. Non. Samedi soir, j’ai bougé la tête comme s’il n’y avait pas d’âge, pas de passé ni de futur. Rien que cette putain de bonne musique, la bonne humeur des soeurs Deal, mes potes qui appréciaient autant que moi et ce type qui filmait juste à ma droite (merci à toi, le type).